N'étant jamais parti bien loin de chez moi, ce fut mon premier contact avec la civilisation asiatique, mais aussi avec le Bouddhisme, les sourires, les arnaques, les déchets plastiques, ou encore le Nasi Goreng (le plat traditionnel composé de riz, de légumes, et d’œufs frits).
Et je dois dire que malgré certains points "négatifs", j'ai été formidablement conquis. Par des gens, par des paysages, par des efforts. Et d'être mis devant certaines réalités déclencha chez moi un premier déclic : l'horreur du plastique.
J'ai aimé :
- Les paysages de Lombok
- Les habitants de Java
- L’ascension du Rinjani
- La cascade Watu Layah
J'ai moins aimé :
- Les déchets plastiques
- Les temples de Borobudur et Prambamdam
NB : Je ne parlerai (malheureusement) pas de Bali. En effet, j'ai totalement raté ces quelques jours passés sur cette île, durant lesquels je ne trouve pas grand chose d'intéressant à raconter, mis à part peut être Ubud et ses environs, mais vous pouvez trouver pléthores d'informations concernant cet endroit. De même, la partie indonésienne du blog ne sera pas la plus riche en photos et en informations. Je ne savais pas me servir de mon disque dur (donc j'ai perdu pas mal de clichés), et je n'avais aucune idée à l'époque que je serais amené à faire ce blog.
Enfin bref, je ne vous en dis pas plus ici, suivez le guide !
Le plus simple, c'est d'arriver à Jakarta, la capitale, ou Denpasar, chef-lieu et centre majeur de la province indonésienne de Bali, situé au sud de l'île. De là, prenez des petits vols internes avec la compagnie Air Asia par exemple.
Les vaccins obligatoires : Hépatite A.
Les vaccins conseillés (dépendant du type de séjour) : Hépatite B, Encéphalyte Japonaise (ça c'est violent), Rage et Typhoïde.
Un traitement antipaludique est vivement conseillé. Pour ma part, je n'ai rien pris.
Vous allez sûrement croiser éééénormément de chiens. Certains peuvent être agressifs, mais il y a une technique contre le chien qui a grandi en Asie du Sud-Est : se baisser et faire mine de ramasser un caillou. Le chien décampera 9 fois sur 10. Pour les 1 fois sur 10 restantes, eh bien, soyez prêt à vous battre pour votre vie.
Si vous arrivez par la voie des airs, aucun souci : une exemption de VISA est possible, et vous aurez droit à 30 jours sur le territoire. Attention, 30 jours, pas 31 ni 32. J'en connais qui se sont fait avoir. Dans ce cas là, pas de panique, c'est 30$ par jour en plus. Plus d'informations (si jamais vous voulez rester plus de 30 jours) sont disponibles à cette adresse.
De type équatorial, le climat indonésien est chaud et humide. De plus, le pays est tellement large que la "meilleure période" dépend de l'île sur laquelle vous voulez vous rendre.
La saison pluvieuse s'étend entre octobre et avril pendant laquelle le taux d’humidité peut atteindre 75%. La saison sèche a lieu entre mai et octobre.
Éviter de vous rendre en Indonésie en juin et juillet : les indonésiens sont en vacance.
Petit conseil : ne pas y aller en fin de saison sèche (erreur que j'ai faite), tout sera cramé. Renseignez-vous sur les dates de culture des rizières des différentes îles où vous souhaitez vous rendre.
La langue officielle en Indonésie est le Bahasa Indonesia. Basé sur l'alphabet latin, elle est relativement simple à apprendre, par rapport à d'autres langues asiatiques. Il faut juste savoir que le «u» se prononce «ou», le «e», «é», et le «k» en fin de mot ne se prononce pas.
Comme j'en parle sur ma page sur le voyage écoresponsable, il me paraît essentiel d'apprendre un minimum de la langue parlé dans le pays où l'on se rend. Cela pour faciliter l'échange avec les locaux, pouvoir négocier les prix (ce sera une composante fondamentale de vos journées si vous allez là-bas, vous verrez), moins passer pour le touriste de base, et surtout créer des souvenirs. Ne vous êtes-vous jamais trouvé dans la situation où un étranger vous adresse la parole dans un français timide ? Je suis sûr que vous en étiez ravis.
Français | Bahasa Indonesia |
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Bonjour / Bonsoir | Selamat pagi (de 6 à 11h) / selamat siang (de 11 à 15h) / selamat sore (de 15 à 18h) / selamat malam (de 18 à 6h) |
Au revoir | Selamat tinggal |
Bienvenue | Selamat datang |
Comment allez-vous ? | Apa kabar? |
Très bien, merci, et vous ? | Sangat baik, terima kasih dan Anda? |
Merci (beaucoup) | Terima kasih (baniak) |
Non merci | Tidak terima kasih |
Bon appétit | Selamat makan |
C’était délicieux ! | Itu lezat |
A l'aide ! | tolong saya ! |
Je suis perdu | saya tersesat |
Laissez moi tranquille ! | jangan ganggu saya ! |
Appelez un medecin ! | panggil dokter ! |
Je suis malade | saya sakit |
J'ai mal ici | sakitnya di sini |
Pharmacie | apotek |
Hopital | rumah sakit |
Dilarang | interdit |
Hati hati | Attention |
Kamar kecil | Toilettes |
Parlez-vous français/anglais ? | Sudah bisa bahasa Perancis / bahasa Inggris? |
Je comprends/ Je ne comprends pas | Saya tidak mengerti |
Pardon | Maaf |
Excusez-moi/SVP | Permisi |
Je suis Français(e) | Saya Perancis |
Je m’appelle… | Nama saya... |
Oui/Non | Ya/Tidak |
De rien / Je vous en prie | Sama-sama |
C’est combien ? | Berapa harganya? |
C’est très bon marché | Sangat murah |
C’est trop cher ! | Mahal! |
Pouvez-vous baisser le prix ? | Dapat mengurangi harga? |
Moto | Sepeda motor |
Voiture | Mobil |
Vélo | Sepeda |
un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf et dix | nol, satu, dua, tiga, empat, lima, enam, tujuh, delapan, sembilan, sepuluh |
Je suis ici en vacances / en voyage | Saya di sini berlibur / di perjalanan |
J’ai faim/j’ai soif | Saya lapar / Aku haus |
Après un début de périple "raté", je file illico en direction de ce qu'on appelle généralement la petite sœur de Bali : l’île de Lombok. abrite de nombreuses plages (qu’on appelle « pantai » en bahasa) de rêve quasiment vierges, mais aussi le deuxième plus haut sommet d’Indonésie, le Gunung Rinjani. De quoi m’en donner à cœur joie, et effacer mes regrets d’être totalement passé à côté de Bali. Pour cette première étape de mon voyage en Indonésie, je poserai mon sac pour quelques jours à Kuta Lombok, à ne pas confondre avec Kuta Bali, ce paradis pour surfeurs australiens assoiffés.
Sans conteste, visiter les plages. Et à scooter pour jouir d'une bonne indépendance. En général, vous pouvez louer un scooter au prix de 50 000 IDR la journée, le litre d'essence avoisinant les 10 000 IDR (en septembre 2017). Pour accèder aux plages, vous devez vous acquitter d'un droit d'entrée compris entre 5000 et 10 000 IDR (selon votre capacité à négocier). Je n'ai pas eu le temps de visiter toutes les plages de Kuta Lombok et de ses environs, mais voici un récapitulatif des plages de Lombok à ne pas manquer :
On peut aussi... Faire du surf ! Sur Pantai Selong Belanak plus particulièrement, vous pourrez trouver des nombreux stands, allure bancale, qui louent des planches ou proposent des cours à des prix qui, comme d'habitude, dépendent de votre capacité à négocier ! Ne payez pas plus de 200 000 IDR les 2 heures de cours...
J'ai opté pour la Miran's house (207 000 IDR / nuit - petit déjeuner compris), située à 5 minutes à pied de Kuta Beach.
Miran est quelqu'un de très sympa, toujours là pour aider, mais chante comme une casserole. Je recommande vraiment cette guesthouse.
Réserver sur : Airbnb
Fatigué de me reposer, je file en direction du nord de l'île. Ici trône le Rinjani, devant lequel les volcans de mes terres auvergnates font pâle figure. C'est armé de simples sneakers que j'attaquerai ce géant assoupi.
Pour faire l'ascension du volcan Rinjani, j'ai pris une option 3 jours / 2 nuits avec un départ au village de Sembalun (1100m). Un départ à partir de Senaru (601m) est aussi possible, mais c'est plus dur physiquement : non seulement on part de plus bas, mais l'ascension du sommet et toute la descente se fait le dernier jour. Pour les effrayés de la difficulté, il est possible de faire 4 jours / 3 nuits.
En partant donc de Sembalun, ça se passe comme ça :
J'ai fait ce trek avec la compagnie Rinjani Trek Centre. Concernant cette compagnie, tout s'est bien passé. Je regrette tout deux même deux choses : Adi ne parlait pas très bien anglais, donc c'était compliqué d'accéder aux informations de manière générale ; et les matelas étaient épais comme des pointes de 120, donc les nuits étaient relativement inconfortables. Pour plus d'informations, je vous renvoie sur leur site (en anglais) ou toutes les possibilités sont bien expliquées. Ils existent beaucoup d'agences que vous pouvez contacter par mail (plus cher) ou directement sur place (possibilité de négocier le prix), je n'ai cependant aucune informations à partager là-dessus.
Concernant le prix du trek, ne vous faîtes pas avoir. J'ai payé 1 500 000 IDR en réservant avec Miran (qui n'a pris aucune commission), le propriétaire de ma guesthouse à Kuta Lombok. Ce prix incluait en plus du trek le pickup à ma guesthouse (donc tout au sud), la nuit à Senaru, et le transfert sur Gili Air. Dans mon groupe, certaines personnes avaient payé le double de moi ! De manière générale, les prix pour le trek du Rinjani comprennent :
N.B. : Prévoyez des tips pour les porteurs !
Prévoyez de bonnes chaussures et des vêtements suffisamment chauds. C'est indispensable. Et aussi une lampe frontale pour la montée de nuit ! Au sommet du Rinjani, il fait vraiment froid, et le vent souffle fort : il en résulte des températures avoisinant les 0°C. Ne faîtes pas l'erreur de l'idiot que je suis j'étais : prenez des chaussures un minimum correctes et évitez la tendinite au genou. L'agence peut éventuellement vous fournir de l'équipement (de basse à moyenne qualité) contre quelques roupies. Pour le reste (bâtons de marche, barres énergétiques, lingettes hygiéniques), à vous de gérer !
Concernant le point de la difficulté de ce trek, tout est relatif. Si vous avez un bon mental, tout est possible. Me concernant, j'ai réussi ce trek alors que je n'ai ni entraînement ni condition physique particulière. Cela n'a pas été évident (surtout parce que j'avais de très mauvaises chaussures), mais je l'ai fait !
Toutes proches des côtes de la sauvage île de Lombok, les 3 sœurs Gili attendent que l'on vienne fouler leur sol, dans une atmosphère paradisiaque. Souvent, on parle des îles Gili... Quelle douce méprise, quand on sait que "Gili" signifie tout simplement île en sasak.
Je me laisserai tenter par Gili Air où je poserai mon sac pour ces quelques jours de récupération après mon ascension du Mont Rinjani, dans un petit havre de paix nommé Utopia Homestay, entre plage de sable fin et cocotiers.
Comme pour les hébergements et restaurants, impossible de référencer toutes les offices proposant balades en bateau, snorkeling, plongée, etc. Concernant le snorkeling, vous pouvez louer palmes, masque et tuba pour environ 40 000 IDR la journée.
Il y a aussi la possibilité (et c'est ce que j'ai fait) de réserver un tour en bateau, qui vous amènera à différents spots de snorkeling riches en faune et en flore, en faisant une boucle autour des trois îles (Trawangan, Air et Meno), avec un stop possible sur l'une des autres Gili (Meno, généralement). Une multitude d'échoppes vendant ce service longe la plage, toutes pour plus ou moins le même prix : 200 000 IDR avec palmes, masque et tuba fourni.
Cette fois, il n'y a que l'option du ferry ou du fast boat. Parce que combiner l'avion jusqu'à Lombok puis le taxi vers Bangsal puis le bâteau vers Gili Air n'est pas ce qu'il y a de plus rapide pour le coup. Si vous voulez plus d'informations, rendez-vous sur cette page, ou sur celle-ci encore une fois pour avoir accès aux horaires, ports et tarifs. À savoir que ces derniers sont donnés à titre indicatif, il est possible de payer moins cher, comme toujours.
Petite astuce : partez de Amed si vous venez de Bali, c'est plus court et moins cher.
Enfin reposé, l’aventure peut continuer. Je quitte, nostalgique, Gili Air, retraverse Bali à toute vitesse, et arrive sur l'île de Java.
Pour cette excursion, c'est Alex qui s'est occupé de la réservation, et j'en ai eu pour 280 000 IDR, incluant : masques, Tic et Tac, transport A/R Banyuwangi, détour par la petite cascade, prix d'entrée du parc (qui est de 100 000 IDR). Il faut savoir que de manière générale, c'est plus cher, dans les environs de 400 000 IDR + 100 000 IDR de droit d'entrée !
L'ascension ne présentant pas vraiment de difficulté, il vous faudra cependant prendre des masques à gaz. De bonne qualité si possible. Les fumées rejetées par le volcan sont vraiment nocives.
Pour avoir la chance d'assister à ce spectacle féerique, il vous faudra faire l'ascension de nuit. Le soleil se lève aux alentours de 5h30, la luminosité augmente vers 5h, et il faut bien compter 2h pour atteindre le fond du cratère... je vous laisse faire le calcul.
Vu le prix de l'excursion si vous n'avez pas la chance de rencontrer votre Alex, je pense que le mieux pour cette excursion est de la faire en solitaire (voir cet article de confrères pour plus d'informations) :
Alors que je continue mon chemin vers l'ouest, c'est un peu par hasard que je ferai halte à Malang. Deuxième ville de la province de Java oriental, elle reste pourtant boudée des backpackers, bien qu’elle offre une myriade d’activité de tous genres. Mais ça, même moi je ne le savais pas.
Je rappelle que Deasy s'est occupée des paiements dans leur intégralité, donc je ne peux pas vraiment juger le rapport qualité/prix. À savoir que Deasy a organisé tout ça avec Malang Tours Organizer, qui sont très sympathiques et que vous pouvez contacter sans aucune appréhension si vous voulez explorer Malang et ses alentours (WhatsApp : +62813 3000 0704). Outre le parapente, ils offrent de nombreux tours dans la région de Java Orientale. Dans la ville de Malang, vous avez la possibilité de visiter la grande mosquée ou encore le jardin aux plantes. Vous pouvez aussi visiter le marché aux oiseaux, si vous appréciez regarder des bestioles en cage.
Si vous n'avez pas encore testé le massage indonésien, faîtes un tour à Samurai Health Reflexology. Préparez-vous à souffrir pendant à peu près 45 minutes sur les 90 de massage prévues (si vous prenez la même option intégrale que moi). Sinon, ces 45 minutes passées, ce n'est que pur bonheur, légèreté et volupté.
Cœur de l’art classique javanais et de la culture traditionnelle, Yogyakarta (à prononcer Djodja) est en fait l’ancienne capitale de l’Indonésie. Marquée de nombreux contrastes, Djodja arbore d’énormes centres commerciaux qui viennent jurer avec les petits marchés locaux disséminés ici et là. Malgré le flux continu des klaxons, il fait bon vivre à Djodja, et elle a le mérite de s’y arrêter plusieurs jours tant il y a à faire dans les environs.
En dehors de ce dont j'ai déjà parlé, il y a énormément de choses à faire à Yogyakarta et dans ses alentours.
Partez à la découverte de l'art Batik, cet artisanat local qui est une technique d'impression des étoffes, ou encore du street art qui dessinent de nombreuses rues de Yogyakarta. Pour cela, filez explorer le centre-ville et ses environs, afin de découvrir les différentes galeries d'art, comme par exemple au grand marché de Beringharjo sur la rue Malioboro. Profitez-en pour goûter tout ce qui passe à portée de main afin de découvrir la gastronomie locale. Faîtes toujours attention aux attrapes touristes.
La région de Yogyakarta regorge de temples. Borobudur et Prambanan sont bien évidemment les plus connus, mais il y en a d'autres, et beaucoup !
Le Kraton est la résidence du sultan de Yogyakarta : pour la visite, arrivez un peu avant 10h, afin d'assister à un spectacle de danse traditionnelle (à part le vendredi, jour de prière). Juste après, continuez par la visite du Taman Sari. Ce Water Palace est un jardin d'eau qui servait en fait de résidence secondaire aux sultans, à l'époque. Pas loin du Kraton (au niveau de Alun-Alun Selatan), vous pourrez réaliser votre souhait le plus cher. Pour celà, rien de plus simple : il suffit de suivre un chemin, les yeux bandés, entre les arbres de Beringin, deux banians.
Pantai Indrayanti, Pantai Sundak, Pantai Krakal, Pantai Drini, Pantai Kukup... vous n'avez que l'embarras du choix ! Je regrette vivement de ne pas avoir eu le temps de les visiter.
Les déchets plastiques
Les temples de Borobudur et Prambamdam